Les Croisades de St Louis
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Sa
première croisade |
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Né le 25 Avril 1214 à
Poissy, l'aîné des cinq fils de Louis VIII n'avait que douze ans lors de
son avènement, le 8 novembre 1226. Dès le début de son règne
personnel, Saint Louis manifesta une fermeté et une sagesse qui le firent
respecter en Europe. Deux fois croisé, il
aboutit à deux échecs flagrants. Et, pourtant, il reste pour la postérité le
roi croisé. Mort à Tunis le 25 Août 1270, Louis IX fut immédiatement vénéré comme un saint. Boniface VIII le canonisa le 11 août 1297 pendant une accalmie au cours de la lutte qui l'opposa à Philippe le Bel, mais cette décision de circonstance avait été préparée par une longue enquête et un véritable procès de canonisation. |
La
décision de St Louis
En 1244,
le roi Louis XI, à la suite d'une longue maladie que nombreux pensèrent
fatale, fit voeu de se croiser;
Par cette expédition, il s'engageait
doublement. D'une part, il voulait prolongeait cette longue tradition chrétienne
qui voulait que face à l'Infidèle le succès soit toujours
remis en cause et d'autre part, il obéïssait à des modalités
politiques qui l'incitaient à occuper l'oisiveté des seigneurs
du royaume, inclinés à satisfaire un goût d'indépendance
qui menaçait l'unité de la couronne.
Les
projets
La croisade lançée,
la réalisation des projets du roi : la construction d'un port d'embarcation,
devient urgente.
En 1246, les travaux de construction de l'actuelle tour
de Constance, l'Eglise Notre Dame des Sablons sont en bonne voie.
La
croisade de St Louis |
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Les
croisés
La Reine Marguerite était
aux côtés du Roi, Robert Comte d'Artois et Charles d'Anjou, ses
frères, l'accompagnaient. Derrière eux, les plus grands vassaux
de la couronne, avec eux, des frères de différents ordres religieux
, des fantassins, des cavaliers, des marchands, des aventuriers, de nobles preux
, tous ici rassemblés par l'ascendant du Roi, l'ardeur de la foi l'élan
de la bravoure ou la recherche du profit. 36 000 hommes au total engagés
sur la voie de la croix symbole d'unité et partis pour cette expédition,
à la suite de celles que depuis 150 ans, les francs lançaient
à la conquête des lieux saints au cri de "Dieu le veut".
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Le
but de Roi C'est alors que fut signé l'acte qui scellait l'échange des terres, préalablement négocié, l'Abbé de Psalmodi cédait le territoire d'Aigues-Mortes et recevait en contre partie une condamine, une terre arable, sitée près de Sommières, le long du Vidourle. |
Le
départ
Au matin du 25 Aôut,
Saint Louis se rendit à l'Eglise de Notre Dame des Sablons invoqua sur
son entreprise la bénédiction suprême. Ensuite, il gagna
le port et "entra dans sa nef" la Montjoie, du nom du cri de gerre
que les français lancaient alors dans les batailles.
On
se plait, à imaginer la multitude des nefs aux structures puissantes
aux remparts crêneles avec leurs châteaux de poupe et de proue,
leur double gouvernail et leur riche pavesade. Et, multiplié par le reflet
des eaux le calt des armes et des amures des gens de guerre en cuirasse, cotte
de mailles ou haubert armés du heaume, de l'écu de lance ou de
l'épée. |
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La
première croisade
Après avoir quitté
le sol de France ayant passé l'hiver dans l'île de Chypre, le roi
débarque sur les terres d'afrique en juin 1249 à la tête
de 1 800 navires.En 1249, il est vainqueur à Damiette, mais dès
1250, il est vaincu et pris à Mansourah, il dut cèder Damiette pour
prix de sa liberté et
payer 800 000 besants d'or, le rachat de ses hommes
faits prisonniers. Puis il parti pour la Syrie, où il passa 4 ans, il s'employait à restaurer
et compléter le fortifications des places conquises et à réablir
la cohésion des coloniess franques quand la mort de sa mère le
rappela en france où il fut de retour en 1256.
La
deuxième croisade de St Louis
C'est
en 1270, que Saint Louis reviendra à Aigues-Mortes, pour sa deuxième
croisade.
Des nouvelles désastreuses n'avaient pas tardé à
lui parvenir d'outre-mer : les places tombaient une à une aux mains des
Turcs.
En 1267, Saint louis, fidèle à sa vocation, malgré
les devoirs multiples de sa charge, les résistances qu'il rencontrait
et la faiblesse de son corps malade , réunissait les grands du royaume
et lançait une autré expédition.
Mal conseillé,
il prit la décision malheueuses d'attaquer Tunis. Croisade impopulaire,
celle-ci, ne souleva qu'un zèle bien tiède.
L'expédition , dont faisait partie, trois de ces fils , engageait 65 000 hommes venus non seulement de France mais aussi de Castille, de Catalogne, d'Angleterre, d'Allemagne et d'Italie.
Le 3 juillet 1270, le roi s'embarque sur le Paradis, un français l'amiral Florent de Varennes commandait la flotte.
Saint Louis aborda la côte africaine devant Tunis.
La
fin de sa vie
Le 25 aout 1270, emporté
par la peste, Saint Louis expirait. Il ne put voir arriver les troupes de son
frère, Charles, qui avec ses barons arrivaient en grand renfort.
La force
d'âme du roi mourant, dans un camp ravagé par la peste, fit plus pour sa
renommée que n'eût fait une éphémère victoire.
Sa
mort soufflait la flamme des croisades. Mais à leur brillant souvenir,
l'histoire et le renom d'Aigues-Mortes allaient demeurer à jamais attachés.
Documentation
:"Aigues-Mortes" - A.Albaric - ed.Vent Large