Poésies |
La complainte des Prisonnières de la Tour de Constance |
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Traduite et adaptée en français par Ruben Saillens (1855-1942) en 1882 |
Créée en languedocien par le Nîmois Antoine Bigot (1825-1897)
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La vieille ville d’Aigues-Mortes De la campagne, de la plage Qui vécut là, des prisonnières Mais les dragons, ô temps infâmes A jamais ses murailles grises Les ans passèrent sur la Tour
sombre Ah que devant cette ruine
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La viéyo
villo d'Aigo Morto L'aubre se
clino, l'auro coure De qu'éro
aco ? De presouniero. Mais li
dragoun dou rei vihavon: Souffrissien, li pauri doulento, Li jour, li
mes, lis an passavon, D'avans ti
peiro souleiado
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Je suis ... Je suis né,
dans un coin sauvage Ma
maison était toute blanche, Je
suis né, sur ce sol aride Mais
lorsque la lune apparaît Je
suis né, dans la plaine immense Et
j'ai suivi la farandole Ami
le souhait que je vais faire Jean-Marc ALLEGRE |
Le pays natal Chaque
homme garde au coeur l'amour du sol natal Extrait
du drame historique |
Salut à Aigues-Mortes Aigues-Mortes,
cité des belles abrivados, Ville
ceinte de murs très bientôt millénaires Quel
grand regret pour moi de ne pouvoir encore Hélas,
je suis trop vieux, ma mauvaise carcasse Mais Quel Contentement !! Mais
quel contentement de savoir qu'Aigues-Mortes Fernand
Granon |
Aigues-Mortes Enceinte
militaire Frédéric-Jacques
Temple |